Ne pas se laisser envahir par le stress!

Un désir d’enfant non satisfait peut rapidement conduire au stress. Celui-ci nuit à la fertilité masculine. Mais on n’est pas obligé d’en arriver là.

Environ un Suisse sur trois se sent régulièrement stressé sur son lieu de travail, la tendance est en hausse. Face à de grands défis professionnels, il est souvent difficile de trouver un équilibre agréable entre travail et vie. Le stress peut survenir dans le monde du travail, mais aussi sur le plan personnel: le souci d’avoir une fertilité réduite se transforme souvent en pression psychique qui enlève tout plaisir sexuel et nuit à l’estime de soi.

Le stress peut manifestement porter atteinte à la fertilité masculine: sous l’effet de la tension psychique, l’hypothalamus régule la sécrétion hormonale, ce qui réduit la production de sperme. Une grossesse qui se fait attendre peut entraîner une peur de l’échec, un manque de plaisir sexuel et même des problèmes d’érection. Si ces problèmes perdurent, le risque de dépression est multiplié par trois.

Pour que le stress n’entrave pas le désir d’enfant, la vie quotidienne devrait être organisée de façon à laisser suffisamment de place aux loisirs et à la détente. Il faut notamment recommander le sport car la musculation et le sport d’endurance accroissent le niveau de testostérone et stimulent la production de sperme.

Il faudrait surtout éviter le stress dans la vie personnelle en ne réduisant pas le couple à la sexualité ni la vie sexuelle au désir d’enfant. Instaurez de belles pauses dans la vie quotidienne pendant lesquelles vous vivez en couple. Et ne faites pas dépendre votre vie amoureuse que du moment de l’ovulation. Vous préserverez ainsi le plaisir et la légèreté dans la vie de couple.

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